sábado, 7 de enero de 2012

Ne me quitte pas - Jacques Brel

El cantautor belga Jacques Brel es uno de los mayores representantes de la Chanson del siglo XX y ésta es una canción compuesta, escrita e interpretada por él.


Ne me quitte pas, il faut oublier,
tout peut s'oublier, qui s'enfuit déjà
oublier le temps, des malentendus
et le temps perdu a savoir comment.

Oublier ces heures qui tuaient parfois
a coups de pourquoi, le coeur du bonheur.
Ne me quitte pas, ne me quitte pas,
ne me quitte pas ne me quitte pas.

Moi je t'offrirai des perles de pluie
venues de pays où il ne pleut pas,
je creuserais la terre jusqu'après ma mort
por couvrir ton corps d'or et de lumière.
Je ferai un domaine où l'amour sera roí,
où l'amour sera loi, où tu seras ma reine.
Ne me quitte pas, ne me quitte pas,
ne me quitte pas ne me quitte pas.

Ne me quitte pas, je t'inventerai
Des mots insensés que tu comprendras,
je te parlerai de ces amants là
Qui ont vu deux fois Leurs coeurs s'embraser,
je te raconterai l'histoire de ce roi
mort de n'avoir pas pu te reencontrar.
Ne me quitte pas, ne me quitte pas,
ne me quitte pas ne me quitte pas.

On a vu souvent rejaillir le feu
d'un ancien volcan qu'on croyait trop vieux,
Il est paraît-il des terres brûlées
donnant plus de blé qu'un meilleur abril,
et quand vient le soir pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir, ne s'épousent-ils pas.
Ne me quitte pas, ne me quitte pas,
ne me quitte pas ne me quitte pas.

Ne me quitte pas, je ne vais plus pleurer,
je ne vais plus parler, je me cacherai là
a te regarder, danesa et sourire,
et à t'écouter Chanter et puis rife,
laisse-moi devenir l'ombre de ton ombre,
l'ombre de ta main, l'ombre de ton chien.
Ne me quitte pas, ne me quitte pas,
ne me quitte pas ne me quitte pas.


Esta es una versión del argentino Fito Páez para sentirla en nuestro idioma.


Ya lo olvidarás, ya no pienses más.
Todo se puede, se puede olvidar.
No te escaparás del río que va
como el tiempo va a ningún lugar,
Tengo que olvidar por qué matamos
a golpes de porqués la felicidad.
Ya lo olvidaré, ya lo olvidarás

Yo te ofreceré perlas de rubí,
gotas de un amor que no llueve más,
cavaré la tierra una y otra vez
y te cubriré de luces y miel,
construiré un palacio donde me amarás,
vos serás la reina y yo seré el rey.
No me olvidarás, no me olvidarás.

No me olvidarás, yo te inventaré
una pieza roja que te incluirá
y yo te hablaré de esos dos amantes
que vieron dos veces sus corazones abrazarse,
y te contaré la historia de un rey
muerto por no haber podido encontrar
la felicidad, tu felicidad.

Vivimos la ilusión de reflejar la luz
sobre el fuego eterno de un viejo volcán.
El valle se quemó bajo un cielo negro,
la desolación del último abril.
La noche llegó y algo se incendió
en la inmensidad, desapareció
Ya me olvidarás, ya me olvidarás.

Ya lo olvidaras, no voy a llorar,
ya no voy a hablar, sólo respirar,
y te miraré bailar y reír, y pedirte al fin
que me dejes ser la sombra de tu sombra,
la sombra de tu perro, la sombra de tu piel.
Ya lo olvidarás, ne me quitte pas,
ne me quitte pas.

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